Extermination des cafards

Les cafards, aussi appelés blattes sont un vrai fléau de nos jours. Ils s’infiltrent partout et leur aspect représente un véritable cauchemar pour beaucoup de personnes.

À quoi ressemble un cafard ?

Il existe un grand nombre d’espèces de cafard différentes. Les deux plus courantes en Belgique sont la blatte germanique (largement majoritaire) et en moindre mesure la blatte orientale.

Blatte germanique (Blatella germanica)

C’est l’espèce la plus courante en Belgique. Elle est de couleur brun clair et a deux bandes parallèles de couleur foncée sur le dos. Une fois adulte, sa taille peut mesurer entre 10 et 15 millimètres. Cette petite taille lui permet de se cacher dans les moindres recoins.

Même si le cafard semble avoir des ailes repliées sur lui. Il ne vole pas. Il peut cependant courir très vite et a une excellente capacité d’adhésion aux différentes surfaces. Ce qui lui permet de se déplacer jusque dans les moindres recoins. Même ceux qui n’ont pas de contact direct avec le sol.

 À savoir que les cafards passent la majorité du temps caché. Il arrive donc parfois que l’on constate leur présence de manière tardive. Ce qui leur laisse largement le temps de se reproduire.

Sachant qu’une femelle peut générer en une seule fois entre 30 et 40 œufs. Et il faut seulement entre 3 à 6 semaines pour que les œufs éclosent. On peut facilement se rendre compte du peu de temps qui est nécessaire pour être confronté à une infestation de plusieurs centaines de cafards.

Blatte orientale (Blata orientalis)

La blatte oriente (Blatta orientalis) est beaucoup plus grande et plus foncée que la blatte germanique. En moyenne, sa taille varie de 18 à 29 millimètres.

Par contre, chaque oothèque (poche contenant les œufs) ne contient en moyenne que la moitié du nombre d’œufs que la blatte germanique soit, approximativement entre 16 et 18 œufs. Ce qui réduit considérablement le nombre de naissances que peut générer une seule blatte par an. Même si au final, ça revient malgré tout à près de 200 naissances par an. Ce qui n’est pas négligeable !

Quelles sont les nuisances engendrées par les cafards ?

Généralement, on peut constater la présence de cafards dans et aux abords des cuisines. Le premier risque est donc d’un point de vue alimentaire. En rentrant en contact avec les aliments, les blattes peuvent les contaminer avec des agents pathogènes, des bactéries telles que la Salmonelle ou E. coli ou encore des champignons.

De par leur mue, les blattes perdent partout où elles passent des morceaux d’épiderme. Selon certaines études, les fragments de peaux et les selles des cafards pourraient avoir accentué le risque de développer des allergies.

Pour terminer, il s’agit véritablement d’un risque et non d’une nuisance. Les cafards passent la majorité de leur temps à se faufiler dans les petits recoins où ils ne risquent pas trop d’être dérangés. Parmi ces recoins, il y a les coffrets électriques, les boitiers de prise de courant et les appareils électriques en eux-mêmes. Ce qui peut engendrer un court-circuit. Avec pour effet, dans le meilleur des cas, une coupure de courant. Dans le pire, le déclenchement d’un incendie.

Comment traiter une infestation de cafards ?

Face aux nombreux risques et nuisances que peuvent générer les cafards et au vu de leur capacité à se multiplier. Il est important de traiter de manière précoce dès l’identification de leur présence. À savoir qu’une fois installer. Ceux-ci ne repartiront pas d’eux-mêmes. Ils continueront à se multiplier indéfiniment, jusqu’à envahir l’ensemble de l’espace à leur disposition.

Il existe de nombreuses méthodes de traitements des cafards. Le choix de la méthode dépend généralement de plusieurs facteurs. Parmi ces facteurs, on retrouve par exemple l’environnement ou l’état d’infestation. Il arrive aussi parfois que pour obtenir un traitement efficace, il soit nécessaire de cumuler plusieurs méthodes de traitement. Mais rassurez-vous. Une fois la situation analysée, nous vous conseillons sur la meilleure solution à apporter pour l’obtention d’un résultat rapide et efficace.

Les pièges autocollants

Dans le cadre professionnel, il s’agit principalement d’une méthode utilisée à titre préventif. Il est en effet impossible de contrôler une infestation sur base de cette méthode. Par contre, elle va permettre de capturer les spécimens qui seraient de passages avant que ceux-ci n’aient le temps de se multiplier. Cela permet aussi d’évaluer la situation afin de savoir si le niveau de population reste faible ou si celui-ci augmente et que des mesures supplémentaires sont nécessaires.

Son principe de fonctionnement est simple. Dans une boite munie de plusieurs ouvertures est placée une surface collante. Au milieu de cette surface se trouve un attractif alimentaire non toxique. Attiré par l’attractif, les blattes vous rentrer dans les boîtes et rester collé sur la surface adhérente.

Le traitement par gel insecticide

Il s’agit de la méthode la plus répandue. D’une part, il s’agit d’une méthode très efficace, d’autre part sa mise en place est la moins contraignante et pour finir il s’agit de la méthode la plus économique.

Lors de son intervention, le désinsectiseur va appliquer de minuscules points de gel insecticides dans de nombreux endroits qu’il aura préalablement identifiés.

Considéré comme un appât alimentaire, les cafards vont manger le gel et ingérer l’insecticide. Ils vont alors s’intoxiquer et mourir. Les cafards étant cannibales, ceux-ci se mangent aussi entre eux. Dès lors, lorsqu’un cafard mangera un autre qui lui-même aura été empoisonné. Celui-ci mourra à son tour. Ce qui permet de bénéficier d’un effet en cascade.

Le traitement par pulvéririsation

Le traitement par pulvérisation d’une solution insecticide est le traitement le plus adapté aux fortes infestations. Il permet un effet choc et global sur une grande partie des individus présents. L’effet de ce type de traitement est généralement plus rapide étant donné que les cafards ne doivent pas ingérer le produit pour être contaminés. Un simple passage de leur part sur les surfaces traitées suffira à les contaminer.